Heurts dans la commune d'AdjaméCÔTE D'IVOIRE 

On a frôlé le pire hier à Adjamé, nos suggestions.

La Côte d’Ivoire a frôlé le pire hier jeudi 25 juillet 2024, à Adjamé où l’équipe de déguerpissement de la ville d’Abidjan a tourné au drame. Comment éviter en résolvant cet épineux problème de délocalisation des ébrié de ce village d’Adjamé phagocyté par l’élargissement de la ville d’Abidjan et qui s’étouffe ? Nous allons faire des propositions.

D’abord, il faut reconnaître la fragilisation de ce peuple fondu ou appelé à disparaître si rien ne se fait et tout ne doit pas se faire de cette manière brutale. Non, on ne sait pas qui du gouvernement et des populations impactées par les mesures, a raison. Mais, les torts seront partagés parce que le régime veut tout faire avec l’argent et cela s’apparente à une forme de corruption qui incite ce peuple qui se dote chaque semaine de nouveaux chefs, à revendiquer sans cesse ses dûs.

Pourquoi du temps ancien sous les différents régimes, ce problème ne s’était posé pour devenir un accent ou une épine dorsale? C’est parce que justement, il y  avait des cadres qui pouvaient influencer des décisions, comme les doyens N’koumo Mobio, Emmanuel Dioulo, etc…

Depuis la vieillesse ou la disparition de ceux-là, le peuple Atchan est resté orphelin, parce qu’il n’a pas assez de cadres influents dans l’administration pour influencer les débats et les voilà voués aux gémonies.

Le problème qui se pose à eux, en ce moment, peut trouver des solutions rapides à condition que ceux des trois cadres en lice, comme, Beugré Mambé, Tchiagba, Diagou, Danho Paulin, qui semblent ne pas s’occuper du quotidien et qui peuvent circonscrire le danger, mais hélas, ceux-là, ont tellement pris partie pour la politique que leur son ne retient plus, pourtant, ce sont eux qui peuvent influencer les positions radicales des uns et des autres et ramollir les tensions.

Le peuple ébrié, va disparaître car comprimé dans cette expansion rapide et vertigineuse de la ville d’Abidjan et eux-mêmes aussi ayant contribué à la vente de leur terre et n’ayant plus celle-ci, ils accepteront difficilement de se faire reloger loin de leur terre ombilicale. 

Tantôt on leur propose des sommes faramineuses mais ce qu’on oublie, c’est que chaque année il y a des classes d’âges qui émergent et qu’il faut incorporer dans le partage des décisions sinon ça sera toujours rebelote.

Hier jeudi 25 juillet, des intrus en ont profité pour dégainer avec des armes à feu et si les forces de l’ordre n’avaient pas été promptes, le pire se produisait. Il faut éviter ces situations qui attirent des drames sur la société ivoirienne qui est bloquée et sensible.

Il faut mettre à contribution le comité de sages Atchan. On raconte qu’ils ont perçu plus de 4 milliards distribués aux chefs Atchan, mais l’argent a été viré sur quel compte et comment la distribution s’est passée? On parle aussi de voitures qui leur étaient destinés, c’était pourquoi et pour quel objectif? Autant de questions qui méritent que l’opinion sache pour éviter d’aller dans tous les sens, avec des fake news qui traumatisent la population où chacun va de son savoir souvent erroné. 

On sait quand ça commence, mais on ne sait jamais quand ça prend fin. Il faut éviter des situations fâcheuses qui peuvent entraîner des contagions. 

                               Joël ETTIEN  

Directeur de publication : businessactuality.com

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